CFPA Béni Ourtilane

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Formation professionnelle: la prospective, gage de garantie d’une main d’œuvre qualifiée

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DJELFA - Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Dada Moussa Belkhir a affirmé, mardi à partir de Djelfa, que l’adoption d’une vision prospective est l’unique gage de garantie d’une main d’œuvre qualifiée pour différents secteurs.

 

"La vision prospective est seule garante ( pour le secteur) de la couverture des besoins du marché en main d’œuvre qualifiée pour différents secteurs d’activités( industrie, agriculture, tourisme) susceptibles de renforcer le développement", a soutenu Dada Moussa Belkhir, dans son allocution, durant une cérémonie de signature d’une convention cadre entre son secteur et la radio locale de Djelfa, dans le domaine de l’audio visuel.

 

Le ministre s’est rendu, à l’occasion, au CFPA "Layachi Abdelah" de la cité des 100 logements du chef-lieu de Djelfa, ayant fait l’objet d’une action de réhabilitation. Sur place, il a insisté sur le "rôle d’importance incombé aux CFPA dans la formation d’une main d’œuvre qualifiée dans différentes spécialités, garantes d’un métier d’avenir pour les jeunes", a-t-il assuré.

 

A l’Institut national de formation professionnelle "Lhadi Boudjemaà", de la cité Bahrara, Dada Moussa Belkhir a écouté les doléances d’un nombre de stagiaires spécialisés en topographie et énergie solaire. "Le secteur a été au diapason de la nouvelle orientation prise vers les métiers susceptibles de renforcer l’économie verte et développer les capacités du pays dans le domaine des énergies renouvelables", a-t-il souligné, citant pour preuve, la "mise à disposition d’équipements de qualité pour garantir une formation adaptée aux stagiaires, notamment dans les nouvelles technologies", a-t-il ajouté.

 

Sur place, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels a procédé à la signature de conventions entre respectivement son secteur et le Centre d’enfouissement technique, la société d’équipements électroménagers "Savam", et la Caisse d’assurance chômage de la wilaya. Ces accords engagent les partenaires signataires à assurer un stage de formation appliquée aux stagiaires du secteur, a-t-on indiqué, sur place.

 

Selon l’exposé présenté au ministre sur le secteur local de la formation professionnelle, celui-ci compte 20 établissements, soit 13 CFPA, trois instituts nationaux et quatre annexes, d’une capacité d’accueil globale de plus de 5.200 stagiaires.

 

"Le secteur de la formation professionnelle à Djelfa est particulièrement axé sur des spécialités adaptées aux spécificités de la région et aux besoins des entreprises économiques locales, dans les domaines du bâtiment, des travaux publics, mécanique, hôtellerie et tourisme, agriculture, ressources en eau, et industrie du cuir, entre autres", a expliqué, à l’occasion, le directeur du secteur, Bouzar Mohamed.

 

Il a fait part, en outre, de plus de 15.700 stagiaires accueillis, à travers les établissements du secteur dans la wilaya, au titre de la nouvelle session professionnelle de septembre dernier, contre plus de 4.600 stagiaires diplômés enregistrés.

 

Le secteur a, également, enregistré la signature d’une vingtaine de conventions durant le premier semestre 2019, pour la formation et mise à niveau de 630 travailleurs, a indiqué le même responsable.

 

L’opportunité a donné lieu à la tenue d’une réunion élargie aux cadres et employés du secteur et au comité de participation, durant laquelle Dada Moussa Belkhir a écouté un exposé des préoccupations et doléances liées, entre autres, aux promotions des employés, à la réduction du volume horaire du travail des enseignants, et à l’extension du réseau structurel du secteur.

 

Le ministre s’est, également, rendu sur le chantier du projet de l’institut national spécialisé du pôle urbain "Houari Boumedienne", dont les travaux sont actuellement estimés à 85%. Il a insisté sur l’impératif de la livraison d’une partie du projet pour la rentrée de février prochain.

 

M.Dada Moussa Belkhir poursuivra sa visite dans la wilaya en se rendant sur le chantier du projet de l’institut national spécialisé, d’Ain Ouessara (100 km au Nord de Djelfa).

 

Publié par l’APS le : mardi, 29 octobre 2019


01/11/2019
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Formation professionnelle: un plan de formation des enseignants avant février

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Photo APS

 

LAGHOUAT - Le ministre de la Formation et de l’Enseignement Professionnels Belkheir Dadda-Moussa a annoncé lundi à Laghouat le lancement d’un plan de formation des enseignants du secteur avant le mois de février prochain.

 

"Un plan de formation locale, nationale et internationale sera lancé avant février prochain en faveur des enseignants, maillon essentiel dans le dispositif de la formation professionnelle, pour contribuer à l’amélioration de leurs compétences", a indiqué le ministre lors de l’inspection de structures relevant de son département dans cette wilaya.

 

M. Dadda-Moussa a mis l’accent sur la prise en charge des encadreurs du secteur par la réunion des conditions appropriées leur permettant de mener à bien leur mission pédagogique.

 

Les programmes de formation visent, outre l’amélioration du niveau, la formation de compétences en mesure, à travers la nomenclature de spécialités de formation répondant aux besoins de l’économie, de monter des entreprises et de se lancer dans des investissements susceptibles de booster l’économie nationale, a-t-il expliqué.

 

Concernant l’adaptation de la formation théorique avec la pratique, le ministre a évoqué la nécessaire conclusion de conventions avec les différents secteurs d’activités, en vue d’assurer une formation pratique mutuellement bénéfique, assurant à la fois une formation de qualité aux stagiaires et un service public aux secteurs d’activités.

 

Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels a, par ailleurs, présidé une cérémonie de signature de deux conventions de coopération et de coordination, l’une avec le secteur de l’Emploi et l’autre avec l’entreprise JGC (opérant à Hassi-R’mel dans le domaine de la compression de gaz opérant.

 

Auparavant, il a été procédé à l’inauguration au chef lieu de wilaya d'un institut national spécialisé de la formation professionnelle (INSFP) et un institut national d’enseignement professionnel, baptisés respectivement des noms du Moudjahid Kerkebane et du Chahid Krim Belkacem, et cumulant une capacité de 1.500 places.

 

Dans la commune de Laghouat, le ministre a inspecté des ateliers de formation qualifiante relevant du centre de formation professionnelle et d’apprentissage Ahmed Linani, avant de s’enquérir de deux ateliers d’apprentissage des mécanismes de régulation et d’électricité industrielle au niveau de la structure maintenance de Sonatrach.

 

Au terme de sa visite de travail et d’inspection, il a présidé au siège de la wilaya une séance de travail avec les cadres du secteur, les membres du conseil de partenariat  et le partenaire social.

 

Publié par l’APS le : lundi, 28 octobre 2019


28/10/2019
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Promotion de 4.600 employés et priorité aux détenteurs de contrats de pré- emploi

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TIPASA- Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Dada Moussa Belkhir a dévoilé, mardi à partir de Tipasa, une décision portant sur la promotion de 4.600 employés du secteur, outre une priorité de recrutement assurée aux détenteurs de contrats de pré-emploi (CPE).

 

"Une décision a été émise en vue de la promotion de 4.600 employés du secteur, dont notamment des enseignants de formation professionnelle spécialisés du 1er degré qui seront promus au 2ème degré", a indiqué le ministre dans une déclaration à la presse, à l’issue d’une visite de travail dans la wilaya.

 

La 2ème décision, annoncée par M. Dada Moussa Belkhir, dont la "mise en œuvre se fera progressivement à partir de 2020", vise à "accorder la priorité du recrutement aux détenteurs de contrats de pré-emploi (CPE)", a-t-il ajouté.

 

Il a souligné, à ce propos, qu’il s’agit de "milliers de jeunes employés depuis des années dans différentes structures du secteur à l’échelle nationale, sans avoir bénéficié d’une intégration comme stipulé par la Loi", a-t-il indiqué, signalant "leur intégration progressive et par étapes, suivant la disponibilité de postes budgétaires, pour ce faire", a-t-il assuré.

 

Sur un autre plan, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels a annoncé la création d’une "maison de l’entrepreneuriat dans chaque wilaya du pays", pour assurer, a-t-il dit "un espace propice aux entrepreneurs, stagiaires et autres diplômés", dans le cadre de l’accompagnement des efforts de développement économique, à travers le suivi des diplômés après leur fin de stage, a-t-il expliqué.

 

M.Dada Moussa Belkhir, qui était accompagné du wali, a visité, à l’occasion, nombre de structures relevant de son secteur à Hadjout, Sidi Rached et Bou Ismail.

 

A la fin de sa visite dans la wilaya, le ministre a présidé une cérémonie organisée en l’honneur de la famille de la presse, à l’occasion de la journée nationale de la presse.

 

Publié par l’APS le : mardi, 22 octobre 2019


23/10/2019
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Les préparatifs du baccalauréat professionnel à un stade avancé

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Photo APS

 

TIPASA - Les préparatifs relatifs au baccalauréat professionnel sont à un stade "très avancé", a dévoilé mardi à Tipasa le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Dada Moussa Belkhir.

 

"La commission en charge de la mise au point du cadre juridique et de la configuration de ce baccalauréat professionnel, a déjà accompli prés de 70 % de la tache qui lui a été confiée", a assuré le ministre dans une déclaration à la presse, à l’issue d’une visite de travail dans la wilaya.

 

Il a ajouté que la dite commission, qui "se réunit chaque semaine en coordination avec les services de la Fonction publique, et des secteurs de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur", verra l’adhésion d’autres départements ministériels, dont ceux de l’Industrie, l’Agriculture, le Tourisme et l’Energie.

 

Assurant, en outre, que le baccalauréat professionnel, bénéficiera du "même niveau d'évaluation" que le baccalauréat de l’enseignement secondaire, M. Dada Moussa Belkhir a souligné la mise au point en cours, par la commission suscitée, "des mécanismes juridiques y afférents, notamment concernant l’orientation directe des élèves, ou après un concours".

 

"Nous sommes en attente d’une réponse de cette commission au sujet de l’orientation directe des élèves non admis au BEM pour la préparation de ce BAC professionnel, ou de leur laisser le choix, parallèlement aux élèves ayant le niveau de 1ère année secondaire", a informé le ministre, à ce sujet.

 

La décision de lancement du BAC professionnel par le ministère de tutelle vise, en premier lieu "la résorption de la déperdition scolaire", a-t-il rappelé.

 

Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels a souligné, à ce titre "l’impérative orientation de son secteur vers la formation à la demande", en coordination avec les ministères concernés et les entreprises économiques "suivant les priorités du marché du travail", et partant "offrir de meilleurs opportunités d’intégration professionnelle aux stagiaires", a-t-il estimé.

 

Cette orientation, a-t-il dit, "est en conformité avec les objectifs fixés par la tutelle, visant un taux de 80% de stagiaires dans le mode de formation par apprentissage, devenu désormais +prioritaire+ comparativement au mode résidentiel". Sachant que ce taux est de pas plus de 50% dans certaines wilayas, selon le ministre.

 

Concernant la rentrée de septembre dernier, Dada Moussa Belkhir a indiqué que la première évaluation de cette session fait cas de l’inscription pour la "première fois depuis plusieurs années, de plus de 358.000 stagiaires, à l’échelle nationale, dans différentes spécialités de formation".

 

Durant cette visite à Tipasa, le ministre, qui était accompagné du wali, a procédé à la baptisation d’un institut de formation professionnelle, ouvert cette année, du nom du "Chahid Erakiza Athmane", tombé au champ d’honneur en 1957. Il s’est, également, rendu au Centre d’excellence de formation dans les technologies de l’information et de la communication (TIC) de Bou Ismail.

 

Publié par l’APS le : mardi, 22 octobre 2019


22/10/2019
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Agriculture:Cap sur la formation

L’agriculture a changé mais obtenir de meilleures rendements exige un savoir- faire et une maitrise de techniques innovantes. La formation est devenue une nécessité absolue dans le secteur. Le ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche en est conscient. Depuis quelques années, il a entrepris, en coordination avec le ministère de la formation et l’enseignement professionnels, de nombreuses actions pour promouvoir celle-ci dans les domaines de l’agriculture, des forêts, de la pêche et de l’aquaculture.

 

Mardi  les deux départements ont franchi une nouvelle étape dans la consolidation et le renforcement de leur partenariat en la matière. Une conférence nationale a été organisée, à cet effet à l’Institut national de la recherche agronomique(INRAA). Elle a donné lieu à la signature d’une convention-cadre. il est juste de souligner que le terrain est bien fertile pour permettre la mise en œuvre efficace et efficiente du protocole. En plus de l’existence d’un réseau « dense » d’établissements de formation professionnelle, une quarantaine d’établissements de formation et d’instituts de recherche et développement sont déjà fonctionnelles. Ces derniers ont pour mission d’accompagner le processus de mise en œuvre des programmes de la politique de développement sectoriel à travers, notamment des actions de formation, d’appui_ conseil et de vulgarisation. L’agriculture figure dans le secteur de la formation professionnelle depuis 1985. Elle est représentée par 8 spécialités (36 spécialités en 2019).

 

Durant les six dernières années, 83 964 personnes ont pu bénéficier de formations. Il s’agit de cadres agriculteurs, d’éleveurs, d’aquaculteurs et de jeunes porteurs de projets. Chérif Omari a indiqué le potentiel existe mais nécessite une coordination au niveau local et régional. .

 

Qualifiant cette journée d’historique, Omari a soutenu que cette convention est la pierre angulaire dans sa politique visant la consolidation du processus de la formation. Pour lui, « l’apprentissage est un outil fondamental pour moderniser les différents systèmes de production et contribuer à mettre en place une agriculture diversifiée et innovante capable de relever le défi de la sécurité alimentaire l’objectif suprême des pouvoirs publics ». Pour lui, une meilleure qualification notamment dans les métiers émergents  est un impératif qui donnera la chance aux jeunes porteurs de projets pour contribuer au développement économique. Omari a mis en avant la nécessité de mettre l’accent sur la coordination à tous les niveaux pour permettre la concrétisation de toutes les actions qui seront prises dans le cadre de cette convention.

 

Pour sa part, le ministre de la formation professionnel et l’enseignement professionnel, Dada Moussa Belkhir a soutenu que la convention a pour objectif d’assurer une cohérence de l’appareil national de formation dans les métiers de l’agriculture. Il a insisté sur l’identification des activités et filières qui feront l’objet de formation. Il a rappelé que plusieurs actions ont été déjà prises. Il a fait savoir que 500 formateurs assurent l’encadrement dans les spécialités de l’agriculture, la pêche et l’aquaculture.

 

Il a ajouté que son département dispose de 456 établissements répartis sur les 48 wilayas, dont 7 dédiés aux filières d’excellence. Le ministre a insisté sur la mise en place d’une commission mixte pour veiller à la mise en œuvre de la convention, notamment au niveau local et régional. Le ministre a mis l’accent, également, sur la mobilité des formateurs. La mise en œuvre des passerelles entre instituts de formation des deux secteurs a été mise en avant. Pour le ministre « l’objectif recherché à travers cette convention est de former  l’élite de l’agriculture » afin de donner un nouveau souffle au secteur considéré comme stratégique.

 

Amokrane H

 

Publié par le quotidien national sud horizon le : 15 octobre 2019

 


21/10/2019
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