Formation professionnelle: révision du volume horaire, suppression et ajouts de spécialités
Publié par l’APS le : Mardi, 11 Avril 2023
JIJEL - Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi a réaffirmé mardi à Jijel, la nécessité de revoir le volume horaire de certaines spécialités pour attirer le maximum de stagiaires, de supprimer certaines autres et de les remplacer par des spécialités plus demandées sur le marché du travail.
M. Merabi qui a suivi un exposé sur la formation professionnelle dans la wilaya de Jijel, présenté au Centre de la formation professionnelle Chahid Boulhart-Salah au centre-ville de Jijel, dans le cadre de sa visite dans la wilaya, a souligné qu’ "il est temps de revoir le volume horaire dispensé dans l’enseignement de certaines spécialités, de réduire la durée de la formation pour attirer le maximum de stagiaires, et de supprimer certaines autres pour les remplacer par des spécialités plus importantes".
Il a ajouté qu' "il n’est pas raisonnable de garder des volumes horaires aussi long dans certaines filières", citant, à titre d’exemple, la filière apiculture qui "n’exige pas trois mois de formation comme c’est le cas présentement, 15 jours suffisent pour cette formation et c’est le cas pour d’autres spécialités".
Le ministre a estimé que cette durée prolongée de ces formations a poussé certains stagiaires à ne pas s’y présenter, pour préférer la formation dans les établissements privés.
Il a affirmé que les démarches se poursuivent pour supprimer plusieurs spécialités et les remplacer par celles qui sont demandées sur le marché du travail, en particulier les formations qui touchent à l’agriculture, la sécurité hydrique, la numérisation et autres spécialités qui vont dans le sens de l’économie.
Il a en outre considéré que ce secteur dans la wilaya de Jijel a besoin d’être renforcé par l’ouverture de nouveaux centres et instituts.
Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels poursuivra sa visite dans la wilaya de Jijel, où il présidera une cérémonie de signature de plusieurs conventions avec la société algéro-qatarie de sidérurgie, l’établissement portuaire de Djendjen, ainsi que la visite de plusieurs établissements de la formation professionnelle dans la wilaya.
Vers l’adoption d’une carte de la formation présentant des offres selon les spécificités de chaque région
Publié l’APS le : Mercredi, 12 Avril 2023
JIJEL - Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi a insisté mardi dans la wilaya de Jijel, que son département ministériel s’oriente vers l’adoption d’une carte de formation professionnelle présentant des offres adaptées aux spécificités de chaque région.
Dans une déclaration à la presse faite au terme de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Jijel, à l’institut national spécialisé dans la formation professionnelle "Bouhris Abdelmadjid" de la commune de Taher, M. Merabi a affirmé que les directeurs de la formation professionnelle "devront proposer des formations adaptées aux spécificités de leurs régions respectives".
Il a ajouté que le secteur de la formation professionnelle dans la wilaya de Jijel, à titre d’exemple, une wilaya touristique qui abrite également un pôle industriel important, la zone industrielle de Bellara et le port de Djendjen, doit offrir des formations en rapport avec ces réalités, des formations en pêche maritime, réparation des chalutiers, soudure sous-marine, services liés au secteur du tourisme et autres.
Le ministre a mis en exergue l’importance de la formation dans le domaine du tourisme et de l’artisanat, qui revêtent un caractère stratégique pour les pouvoirs publics, en tant que l’une des alternatives du développement économique.
Répondant à la demande des autorités locales de postes de formation supplémentaires dans les communes dépourvues de centres de formation, M. Merabi a donné son accord de principe pour la construction d’un centre de formation professionnelle pour chaque ensemble de trois communes au moins.
M. Yacine Merabi a présidé auparavant, la cérémonie de signature de conventions entre le secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels et le groupe Algéro-Qatari de la sidérurgie, ainsi qu’avec le port de Djendjen.
Développer l’esprit entrepreneurial chez les jeunes dès le début de leur formation
Publié par l’APS le : Lundi, 10 Avril 2023
SKIKDA - Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a affirmé lundi à Skikda qu'il faudrait enraciner l’esprit entrepreneurial chez les jeunes dès le début de leur cursus de formation.
Présidant l’ouverture d’une journée d’étude sur "le rôle de la formation professionnelle dans l’entrepreneuriat, de l’innovation à l’investissement" à l’amphithéâtre de l’Institut national spécialisée d’Azzaba (Est de Skikda), le ministre a estimé que "l’enracinement de l’esprit entrepreneurial s’opère par l’intensification des sorties de terrain vers les entreprises économiques proches des établissements de formation".
"Ces sorties de terrain aideront les jeunes à découvrir tôt le monde de l’entreprise et développeront chez eux l’esprit d’innovation de sorte à les encourager à lancer leurs propres projets d’investissement qui seront une valeur ajoutée au processus de développement économique du pays", a soutenu le ministre, assurant que le secteur de la formation œuvre à rendre ses stagiaires aptes à s’adapter aux changements que connait l’entreprise économique et à intégrer les technologies modernes.
"La nouvelle approche du secteur se base sur l’accompagnement des stagiaires avant, durant et après leur formation, à commencer par l’orientation dans le choix du métier puis en dispensant une formation conforme aux normes pédagogiques requises et sanctionnée par l’intégration du monde du travail et l’engagement de leurs propres projets", a expliqué M. Merabi.
Le ministre a ajouté que pour concrétiser effectivement ce processus, il est impératif de penser à enraciner l’esprit entrepreneurial chez les jeunes par la mise en place d’un environnement propice aux affaires qui assure la transparence et la promotion de l’emploi et de l’innovation et au travers l’intégration de modules d’initiation à l’entrepreneuriat.
Pour cela, le secteur a instauré au niveau local un dispositif appelé la Maison de l’entrepreneuriat et de l’insertion qui constitue un espace d’échange des idées et des expériences entre stagiaires et diplômés bénéficiaires des divers dispositifs d’aide à l’emploi mis en place par les pouvoirs publics, a-t-il noté.
Cette maison, a encore relevé M. Merabi, constitue un espace d’information, d’orientation, d’initiation à l’entrepreneuriat et d’accompagnement des porteurs d’idées innovantes vers la création de micro-entreprises et de start-up qui contribuent au développement du pays conformément aux directives générales des autorités publiques.
Pour mettre en valeur les innovations des diplômés du secteur, un Salon national de la formation et de l’enseignement professionnels a été lancé avec à ce jour deux éditions constituant une occasion aux diplômés du secteur pour exposer leurs innovations avec la participation des divers secteurs et des opérateurs économiques dans le but d’en favoriser leurs éventuels exploitations et développement, a souligné M. Merabi.
La rencontre a abordé les divers aspects liés à la formation et au développement de l’entrepreneuriat, aux coopératives agricoles, aux étapes de création d’une micro-entreprise.
Le ministre poursuivra sa visite par l’inspection de plusieurs structures relevant de son département dans les daïras de Skikda et El Hadaïk.
Consolider le partenariat entre la formation professionnelle et les opérateurs économiques
Publié par l’APS le : Mardi, 11 Avril 2023
SKIKDA - Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a affirmé lundi à Skikda que son secteur "œuvre dans le sens de la consolidation du mécanisme du partenariat avec les opérateurs économiques".
Au terme de sa visite de travail dans la wilaya, le ministre a estimé que la consolidation de ce partenariat par des conventions entre le secteur de la formation et les opérateurs économiques "contribuera à fournir une main d’œuvre qualifiée et de qualité", considérant que le mode d’apprentissage est "un indicateur positif et un élément favorable au développement économique du pays".
Au cours d’une rencontre avec la presse tenue au siège de la société maintenance industrielle SOMIK dans la grande zone industrielle de Skikda, le ministre a invité les hommes d’affaires et les opérateurs économiques à engager des investissements adaptés aux spécificités de chaque région, avant de présider sur place la signature d’une convention de partenariat entre SOMIK et la direction locale de la formation et de l’enseignement professionnels portant sur l’accueil des stagiaires et la formation continue des personnels de la société.
Le ministre a exhorté les responsables locaux de la formation à ouvrir des spécialités liées au dessalement de l’eau de mer à partir de la prochaine rentrée, relevant que ces spécialités déjà ouvertes dans certaines wilayas seront généralisées aux wilayas qui possèdent des stations de dessalement.
Durant sa visite à l’institut spécialisé de formation professionnelle d’Azzaba, le ministre a ordonné de procéder à un jumelage pédagogique entre cet institut et l’institut national spécialisé d’Essania d’Oran dans la filière de mécanique automobile.
Il a également décidé de réserver le nouveau centre d’El Hadaïek (Sud de Skikda), baptisé du nom du chahid Rabah Zeguelil, à la filière agricole ainsi que demandé par la wali de Skikda, Houria Meddahi, et ce compte tenu de la vocation agricole de la région.
Réalisé pour une enveloppe financière de 389 millions DA, ce centre réalisé sur un terrain de 3.400 m2 dispose d’une capacité d’accueil de 300 places, un internat et une cantine servant 120 plats, a-t-on expliqué sur site.
Dans la nouvelle ville Bouzaâroura, le ministre a inspecté le projet d’un institut national spécialisé de formation professionnelle (INSFP) en tourisme dont la réception est attendue en octobre prochain au regard du taux de 89 % d’avancement de ses travaux qui mobilisent 469 millions DA.
M. Merabi a également visité l’INSFP de Merdj Edhib de Skikda appelant à focaliser sur l’aspect pratique les formations dispensées aux bénéficiaires de l’allocation de chômage pour en favoriser l’emploi.
Le ministre a rappelé que son département accorde une grande importance pour la formation de la catégorie des personnes aux besoins spécifiques et leur habilitation à intégrer le monde de l’emploi, affirmant que la priorité leur est accordée lors des inscriptions en plus de leur dispense des tests et concours d’accès aux établissements de formation.
Baddari: importance de la formation dans le domaine de l'intelligence artificielle
Publié par l’APS le : Dimanche, 16 Avril 2023
ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a mis en avant, samedi à Alger, l'importance qu'accorde son secteur à la formation dans le domaine de l'intelligence artificielle, en vue d'encourager la création d'entreprises qui contribuent à la création de la richesse et du développement durable.
Lors de la cérémonie de célébration par le secteur de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique de la Journée du Savoir sous le thème "L'intelligence artificielle au service de la société", au Centre du développement des technologies avancées (CDTA) à Baba Hassan, le ministre a indiqué que son secteur " fait face à plusieurs enjeux, à l'instar de la numérisation, de l'innovation et de l'intelligence artificielle et de la création de la richesse, à travers la créations de startups".
Le ministre a mis l'accent sur la nécessité de "définir les domaines de l'intelligence artificielle devant être assurés aux apprentis, dans l'objectif de former des étudiants qui maîtrisent le calcul et les communications", annonçant à cette occasion le lancement de la semaine universitaire de l'intelligence artificielle qui est parmi les objectifs du système de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique en Algérie.
De son côté, le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid a qualifié cette manifestation scientifique organisée par le ministère de l'Enseignement supérieur d"'occasion idoine pour s’enquérir des efforts du secteur visant à cadrer avec les évolutions technologiques mondiales, notamment en matière d'intelligence artificielle".
Il a relevé, par la même, l'importance d"'exploiter les recherches scientifiques sur les technologies de pointe menées au niveau des centres de recherche scientifique et des établissements universitaires algériens dans le développement de l'économie nationale".
Intervenant à cette occasion, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouthar Krikou a rappelé que son secteur "accorde la plus haute importance aux programmes en faveur de l'innovation, et tend à découvrir les talents et à développer leurs compétences".
Une telle démarche permettrait de "préparer une génération capable de suivre la cadence du développement technologique", a-t-elle souligné.
Cette journée, à laquelle ont pris part le conseiller du président de la République chargé de l'éducation et de l'enseignement supérieur, Noureddine Ghouali, et le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed, a été marquée par l'organisation d'une exposition des produits de la recherche scientifique liés à l'intelligence artificielle, et d'un concours sur les jeux intelligents pour enfants.
L’événement a été l’occasion d'honorer des chercheurs qui ont brillé à l'échelle nationale et mondiale, des établissements universitaires de premier plan détenant des brevets pour leurs inventions, ainsi que des étudiants et des innovateurs en calcul mental.
Formation professionnelle: importance de la numérisation pour améliorer la qualité des programmes
Publié par l’APS le : Jeudi, 30 Mars 2023
ALGER - Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a mis en avant jeudi à Alger l'importance de la numérisation qui constitue un des axes importants de la modernisation du secteur et de l'amélioration de la qualité de ses programmes et activités.
A la question d'un député de l'Assemblée populaire nationale (APN), lors d'une plénière consacrée aux questions orales, M. Merabi a précisé que la numérisation du secteur "est l'un des axes importants de son programme et de ses activités pour l'amélioration de la qualité de la formation professionnelle", notamment à travers la modernisation des mécanismes de gestion technique et pédagogique".
Dans ce cadre, le ministre a affirmé que le secteur a procédé à la mise en œuvre de cette démarche en lançant la plateforme numérique "Mihnati" dédiée aux demandeurs de formation. Cette plateforme qui propose des offres de formation du secteur, est un outil de préinscription pour l'accès à la formation professionnelle.
Une autre plateforme numérique "Massar Mihnati" dédiée aux personnes chargées de la gestion pédagogique des établissements de formation a également été mise en place outre celle dédiée à l'enseignement à distance au profit des demandeurs de formation à distance.
Le ministre a annoncé le lancement, prochainement, d'une nouvelle plateforme dédiée aux aspects de gestion administrative et pédagogique des établissements de formation, laquelle servira de trait d'union entre ces établissements et les services de l'administration centrale.
Cette plateforme vise, selon M. Merabi, à "unifier le travail administratif et pédagogique, à accélérer la cadence de ces réalisations", et à "assurer le suivi continu et instantané de toutes les activités inscrites au titre de cette plateforme aux niveaux local et central".
L’essentiel à savoir sur l’olivier, les olives et l’huile d’olive.
L’olivier est un arbre cultivé dans les régions de climat méditerranéen.
Il peut atteindre quinze à vingt mètres de hauteur et vivre très longtemps.
Dans la plupart des modes de culture, les oliviers sont maintenus à une hauteur de trois à sept mètres afin de faciliter leur entretien et la récolte des fruits.
La plupart des oliviers sont auto-fertiles, c'est à dire que leur propre pollen peut féconder leurs propres ovaires.
Le fruit de l’olivier est l'olive, verte au début puis devient noire à maturité complète.
L'olivier ne produit naturellement qu'une année sur deux en l'absence de taille, et la production s'installe lentement, progressivement, mais durablement : entre 1 et 7 ans, c'est la période d'installation improductive, dont la durée peut doubler en cas de sécheresse; jusqu'à 35 ans, l'arbre se développe et connaît une augmentation progressive de la production; entre 35 ans et 150 ans, l'olivier atteint sa pleine maturité et sa production optimale. Au-delà de 150 ans, il vieillit et ses rendements deviennent aléatoires.
Les anciens disaient qu’il fallait trois générations pour pouvoir profiter d’un olivier. Le grand-père plante, le père taille et c’est le fils qui récolte les fruits. C’est dire combien il faut d’amour et de patience pour produire de l’huile d’olive.
Il existe au Sud Liban un arbre vieux de 2700 ans l'arbre des Perses et aux dires des grecs, l'olivier le plus vieux du monde, 3000 ans environ, se trouverait sur l’île de la Crête, en Grèce.
Il existe environ 140 variétés d’oliviers dont une quinzaine est plus particulièrement vouée à la production d’olives de table. Les fleurs apparaissent entre mars et mai selon les régions: c’est le vent qui transporte les pollens et seule une fleur sur vingt sera fécondée et donnera naissance au fruit.
Arbre méditerranéen par excellence, il exige un climat doux, lumineux, et supporte tout à fait bien la sécheresse. L'olivier ne peut pas résister à une température inférieure à -10°C.
C’est un arbre très rustique, qui est indifférent à la nature du sol mais exigeant en lumière. L'olivier peut être multiplié par différentes méthodes: noyaux d'olives, morceaux de souche et rejets ("souquets"), greffes et bouturage herbacé.
Il y a actuellement plus de deux mille variétés d'olivier recensées dans le monde et chaque pays privilégie certains cultivars.
Mythes et réalités historiques
Des études ont montré que l'olivier sauvage existait au Sahara environ 11.000 ans avant notre ère. L’arbre est cultivé depuis le IV° millénaire av JC en Afrique du Nord, Phénicie et Syrie.
Les Grecs participent aussi à l’extension de l’aire oléicole avec leurs colonies.
Les Romains permettent ensuite une grande extension des oliveraies et un essor des échanges d’huile d’olive.
Avec la découverte du nouveau monde, les espagnols introduisirent l'olivier dans leurs anciennes colonies des Amériques. Et c'est au XIXème siècle, lors de l'apogée de la démographie des campagnes et de la colonisation européenne, que l'olivier connut son extension maximale.
L'olivier est aussi une des plantes les plus citées dans la bible.
Plus encore, dans le Coran, dans Sourate « Attin », au premier verset, on lit « Wa ttini, wa zaytouni », Allah, dans cette sourate, jure « Par le figuier et par l’olivier », ce qui attribue un caractère sacré à ces deux arbres.
Toujours dans le Coran, l'olivier est un arbre béni, symbole de l'homme universel, et l'huile d'olive est source de lumière divine pour guider les hommes (moubârakatin zaytounatin dans le verset 35 de la 24e sourate intitulée "La Lumière" / An-Nour).
L’olivier est un élément fondamental dans les paysages méditerranéens. On se souviendra de cette définition du paysan kabyle " sec et noueux comme l'olivier ".
Extraction de l’huile
L'olive renferme un principe amer (l’oleuropéine) .Elle a une faible teneur en sucres (2,6 à 6%) et une forte teneur en huile (12 à 30%). Mais elle est trop amère pour être consommée telle quelle et doit être transformée.
Les plus beaux fruits seront traités pour devenir un condiment (Olive de table), et ils doivent être récoltés à la main avant leur chute de l'arbre. Les autres olives, seront broyées et pressées afin d’extraire l'huile.
Une olive de table doit être suffisamment grosse (entre 3 et 5g), la plus charnue possible avec un noyau se détachant facilement, contenant une forte teneur en sucre (minimum 4 %), mais une teneur en huile la plus basse possible.
Pour les «olives noires au naturel», les olives sont cueillies à maturité, puis lavées à l'eau claire et plongées dans une saumure à 10%-12% de sel marin. Elles sont consommables après six à huit mois. Pour les olives vertes, les fruits sont cueillis lorsqu'ils sont suffisamment gros (d’août à octobre).
La technique d’extraction de l'huile d'olive est une opération uniquement mécanique. Cela veut dire que le produit final est du pur jus de fruit qui n'a subi aucune transformation chimique. On va d'abord broyer les olives afin d'en faire une pâte, puis pressurer la pâte obtenue, ou la centrifuger pour en extraire le jus, et enfin centrifuger ce jus pour séparer l'huile de l'eau. L'huile est ensuite mise à décanter dans des cuves, ou filtrée pour en éliminer les dernières particules.
Chaque huile possède un goût spécifique car c'est un produit vivant, influencé par de nombreux facteurs, tels que le climat, le terroir, la variété, la maturité du fruit, le temps d'entreposage, les techniques de fabrication, ou l'assemblage.
Certains sont particulièrement importants, comme la date de récolte, car les huiles obtenues à partir d'olives vertes précocement récoltées sont puissantes et fruitées, alors qu'issues d'olives mûres, plus tardivement récoltées elles sont plus jaunes et plus douces. Ou encore la température d'extraction, qui doit s'effectuer à froid, car les arômes commencent à changer au-dessus de 27°C. Une huile extraite à froid conserve ses phénols naturels (antioxydants), lui assurant une meilleure conservation. Et enfin la rapidité du travail, car le goût des olives va se modifier rapidement à cause du processus de fermentation qui s'engage après la récolte. Pour obtenir une huile sans trace de fermentation, les olives doivent être pressées dans les vingt-quatre heures suivant leur récolte. Si aucune chaleur et aucun produit chimique n'interviennent dans le processus, les huiles d'olives ainsi obtenues sont étiquetées : Huiles pressées à froid.
Le pressage à chaud permet d’augmenter le rendement industriel. En effet, le pressage à froid extrait environ 85% de l'huile des fruits. Grâce au pressage à chaud et à l'ajout de solvants provenant du pétrole, le rendement des fruits frôle la perfection. Les huiles d'olive sont classées selon leur acidité.
- L’huile d’olive vierge extra : huile d’olive vierge dont l’acidité libre exprimée en acide oléique est au maximum de 0,8 gramme pour 100 grammes. Cette huile possède la plus grande quantité d'anti-oxydants qui aident à réduire le mauvais cholestérol et à augmenter le bon cholestérol.
- L’huile d’olive vierge : huile d’olive vierge dont l’acidité libre exprimée en acide oléique est au maximum de 2 grammes pour 100 grammes. Son goût est moins prononcé que la première et elle possède un peu moins d'anti-oxydants. Tant l'huile d'olive extra vierge que l'huile d'olive vierge, sont pressées à froid.
- L’huile d’olive vierge courante : huile d’olive vierge dont l’acidité libre exprimée en acide oléique est au maximum de 3,3 grammes pour 100 grammes.
- L’huile d’olive vierge lampante : L’huile d’olive vierge non propre à la consommation en l’état dénommée huile d’olive vierge lampante est l’huile d’olive vierge dont l’acidité libre exprimée en acide oléique est supérieure à 3,3 grammes pour 100 grammes. Elle est destinée aux industries du raffinage ou à des usages techniques.
- L’huile d’olive raffiné : est l’huile d’olive obtenue des huiles d’olive vierges par des techniques de raffinage qui n’entraînent pas de modifications de la structure glycéridique initiale. Son acidité libre exprimée en acide oléique est au maximum de 0,3 gramme pour 100 grammes.
- L’huile d’olive pure : est l’huile constituée par le coupage d’huile d’olive raffinée et d’huiles d’olive vierges propres à la consommation en l’état.
Les défauts possibles d'une huile d'olive sont le rancissement (oxydation), la moisissure, la fermentation et la présence de lie due à la fermentation des particules de pulpe dans les huiles non filtrées.
Consommation, conservation, cuisson de l’huile d’olive
L'huile d'olives peut être consommée aussi bien froide, dans des sauces pour salades, que chauffée, lors de la cuisson de viandes ou de légumes, ou par friture.
L'huile d'olive rancit moins vite que d'autres huiles végétales alimentaires à cause de son indice d'iode peu élevé. Elle se conserve mieux si elle est entreposée au frais et à l'abri de la lumière. L'huile d'olive se trouble à partir de 5 à 10°C et se solidifie totalement à -6°C. Il est préférable de la consommer dans les deux années suivant sa fabrication.
Vous pouvez toujours placer l'huile d'olive au réfrigérateur. Elle deviendra alors épaisse et brumeuse, mais reprendra peu à peu son apparence normale à la température de la pièce. Le goût n'est pas affecté par cette apparence. Si vous conservez votre huile d'olive à la température de la pièce, elle demeurera comestible jusqu'à 6 mois. Au réfrigérateur, sa durée de vie est étendue à environ un an.
L'huile d'olive extra vierge et l'huile d'olive vierge sont les plus savoureuses au goût. Elles conviennent lorsqu'on cherche à mettre ce goût en valeur. Les vinaigrettes dans les salades ou les marinades en sont les meilleurs exemples. Plus l'huile aura une couleur foncée, plus son goût sera prononcé.
L'huile d'olive légère a été extrêmement filtrée. Sa couleur est plus pâle et son goût plus léger, moins prononcé. Elle tolère mieux la cuisson à haute température. Elle est donc recommandée pour la friture.
L'huile d'olive ordinaire supporte les chaleurs modérées. Son goût se dissipe très rapidement lors de la cuisson.
Bienfaits de l’huile d’olive
L'apport calorique de l'huile d'olives est de neuf calories par gramme car elle est composée d'environ 99 % de matières grasses (lipides). Le 1% restant est constitué essentiellement par: le squalène, les stérols, les phénols, et les tocophérols.
La matière grasse de l'huile d'olive est composée de triglycérides. Ceux-ci sont constitués d'acides gras de différentes sortes (principalement mono-insaturés), dont la répartition est caractéristique de l'huile d'olive, et à un niveau de détail plus poussé, des différentes variétés ou du lieu de production.
L'huile d'olive a des effets cholagogues et laxatifs reconnus.
Elle a des propriétés bénéfiques pour la santé, notamment sur le plan cardio-vasculaire, grâce à sa teneur en vitamine A (3 à 30 mg/kg de Provitamine A Carotène), vitamine E (150mg/kg) et en acides gras mono-insaturés. Les bienfaits liés aux vitamines sont surtout observés lors de consommation d'huile froide, comme dans les salades, car les vitamines sont détruites au-delà de 40 °C.
Par rapport aux autres acides gras insaturés, l'huile d'olive est assez stable à la cuisson et garde en ce cas ses effets bénéfiques sur le cholestérol. Elle est la matière grasse de base du régime méditerranéen (ou régime crétois) ayant un effet favorable sur la prévention des affections cardio-vasculaires et sur les capacités anti-oxydantes de l'organisme.
L'olivier est employé en tant que plante médicinale, en particulier pour ses feuilles qui ont un effet diurétique, hypotenseur et vasodilatateur et entrent dans la composition de spécialités pharmaceutiques. Comme elle est également antidiabétique, son indication en prévention de l'athérosclérose est justifiée. Les jeunes pousses de feuilles printanières sont utilisées en gemmothérapie.
L'olivier est employé en tant que plante médicinale, en particulier pour ses feuilles qui ont un effet diurétique, hypotenseur et vasodilatateur et entrent dans la composition de spécialités pharmaceutiques. Comme elle est également antidiabétique, son indication en prévention de l'athérosclérose est justifiée.
L'huile d'olive est utilisée traditionnellement en Méditerranée pour les soins de la peau et la fabrication d'onguents ou de savons. Le savon d'Alep et le savon de Marseille, qui contiennent de l'huile d'olive, sont des exemples d'emploi tant pour la santé que le bien-être.
Durant des millénaires, l'huile d'olive fut source de lumière dans les lampes à huile méditerranéennes. Jusqu'au XIX e siècle l'huile d'olive lampante était largement utilisée pour assouplir les tissus et graisser les fibres textiles dans les filatures, ainsi que comme l'un des lubrifiants naturels les plus performants pour la mécanique, car elle possède une excellente viscosité.
Les grignons d'olive, qui sont les résidus solides issus de la fabrication de l'huile peuvent servir à l'alimentation du bétail ou à la production d'huile de grignons, réduisant ainsi la pollution du milieu.
Industrie oléicole mondiale
La culture de l'olivier occupait en 2005 dans le monde 7,5 millions d'hectares pour une production de 14,9 millions de tonnes d’olives. Sur la période 2000-2006, la production mondiale moyenne annuelle s'élevait à 2.778.800 tonnes d'huile d'olive et à 1 638 300 tonnes d'olives de table.
La production mondiale d’huile d’olive ne représente cependant qu'environ 3 % de la production d’huile végétale comestible du monde, et est largement dépassée par celle de l’huile de soja , de l’huile de palme, de l’huile de graine de colza, de tournesol, d'arachide, et de coton. Selon la FAO, les quatre premiers pays producteurs (Espagne, Italie, Grèce et Turquie) assurent 80% de la production mondiale d'olives et les dix premiers, tous situés dans la zone méditerranéenne, 95%.
- L’Espagne où la culture de l’olivier fut introduite par les phéniciens, il y a environ 3000 ans, possède (en 2005) 309 000 000 oliviers, cultivés sur une superficie de 1.199.090 hectares. Cette culture est surtout concentrée dans la moitié sud de la péninsule (Andalousie, Castille, Estrémadure, catalogne) plaçant l’Espagne au premier rang des exportateurs mondiaux d’huile d’olive et d’olives de table.
- L’Italie est le second pays oléicole mondial où il aurait été introduit par les grecs. La production se concentre dans les régions méridionales (les Pouilles, la Calabre et la Sicile). En 2005, 237 900 000 oliviers étaient cultivés, une superficie de 1.141.270 hectares. L'Italie est le second producteur mondial ainsi que le premier importateur et consommateur mondial !
- La Grèce, au troisième rang des pays cultive en 2005 une superficie de 797.030 hectares. Près de 80% de la production oléicole nationale provient du Péloponnèse, de Crète et des Iles Ioniennes.
- La Turquie, qui arrive au 4ème rang, cultive en 2005 une superficie de 649.350 hectares. L’olivier est généralement cultivé dans les zones littorales (région de la mer Egée, région de Marmara, l’Anatolie et la mer Noire).
- La Syrie, est la source de la diffusion historique de l’olivier à travers la Méditerranée. Les plantations se situent dans les régions occidentales et côtières (Lattaquié, Idlib, Alep, Tartous) et également dans les zones méridionale et centrale (Homs, Hama, Damas, As-Suwayda, Quneitra).
- La Tunisie est le pays du sud de la Méditerranée le plus important dans le domaine de la production oléicole. Les plantations se situent entre Sousse et le sud du Sahel de Sfax. Dans le Nord, elles sont plus dispersées et plus denses avec une forte présence autour de Beja et du Kef. En 2005, la Tunisie est au second rang mondial pour la superficie cultivée (1 500 000 ha) et au quatrième rang mondial en nombre d’arbres (65 000 000).
- Au Maroc, l'olivier occupe une superficie de 620.000 ha, soit plus de la moitié des superficies arboricoles marocaines. L’oléiculture est concentrée dans 3 secteurs : les provinces du sud (31% Haouz de Marrakech, Tadla, région côtière entre Safi et Essaouira), dans le Rif (28%, Taounate, Chechaouenne) et au centre (22% entre Fès et Taza).
- L’Algérie, avec 32 millions d’oliviers sur une superficie de l’ordre de 281.000 ha (auxquels il faudra ajouter 110.000 ha qui devaient entrer en production à partir de 2007) a produit, pour l’année 2006, 35 000 tonnes d’huile et 80.000 tonnes d’olive de table. Le rendement moyen obtenu au cours de ces dix dernières années est de 13,1q/ha toutes espèces confondues (l’olive de table 10,3q/ha et l’olive à huile 13,5 q/ha).
L’oliveraie algérienne se repartit sur 3 zones oléicoles importantes :
. La zone de la région ouest, représentant 31 400 hectares repartis entre 5 wilayates qui sont Tlemcen, Aïn-Temouchent, Mascara, Sidi-Bel-Abbes et Relizane. Cette zone représente 16,40 % du verger oléicole national.
. La zone de la région centrale du pays, de loin la plus importante, couvre une superficie de 110 200 hectares repartis entre les wilayas de Aïn Defla, Blida, Boumerdes , Tizi Ouzou , Bouira et Bejaia ; elle représente 57,5%.
Dans cette région du centre, la Kabylie (Bouira, Bejaia et Tizi-ouzou) détient à elle seule près de 44 % de la superficie oléicole nationale, ce qui fait de l’olivier, la richesse de la Kabylie. En effet si les Oasis sont connues pour leurs dattes, les Hauts Plateaux pour leur blé, la Mitidja pour ses oranoductrice d’huile de bonne qualité.
. Les variétés Limli, Azaradj et Bouchok, se rencontrent surtout dans la vallée de la Soummam, ces quatre variétés à elles seules représentent les trois quarts de la production oléicole nationale.
. Une autre variété mais plus de consommation que productrice d’huile est la Sigoise, de la région de Sig, donc de l’ouest du pays, elle produit d’excellentes olives de table.
. Les variétés introduites, pour la majorité durant l’époque coloniale sont la Cornicabra, la Sévillane la Lucque, La frontoio et la Leccino, sont pour la majorité d’origine italienne ou française et se sont bien adaptées aux conditions climatiques de notre pays.
En matière d’exportation, l’Algérie exporte de modestes quantités d’olives de table et d’huile d’olives vers le Canada, la France et la Jordanie.
Cependant le produit éprouve des difficultés à s’exporter en tant que label.
La quasi-totalité de l’huile algérienne, qui est exportée, l’est sous la forme de vrac.
Le reste du Monde
Les Espagnols ont introduit l'olivier dans leurs anciennes colonies des Amériques et certains pays ont une production plus ou moins importante, comme l'Argentine, le Mexique, le Pérou, le Chili et les Etats-Unis (Californie). L'oléiculture commence à se développer aussi en Australie et en Afrique du Sud, qui bénéficient d'un climat de type méditerranéen dans leurs régions maritimes méridionales.
Conclusion
Une huile d'olive, c'est du gras à l'état pur mais contrairement aux autres huiles végétales, l'huile d'olive est principalement composée de gras mono-insaturés. Ce type de gras est nécessaire pour la santé et beaucoup moins néfaste que les gras saturés et que les gras poly-insaturés. Une cuillerée de 5 ml d'huile d'olive fournira 40 calories.
Les vertus nutritives et curatives de l’olivier ne sont pas à démontrer vu que son huile est utilisée en consommation directe, et aussi dans les domaines de la médecine et de la cosmétologie. Aujourd’hui, on parle du régime alimentaire crétois ou méditerranéen qui est un régime alimentaire équilibré à base d’herbes, de légumes, d’ail et d’huile d’olive.
Source : Tiré de l’Article intitulé « L’Olivier, un arbre de mon village publié dans le blog : http:// http://tassaft.hautetfort.com
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