CFPA Béni Ourtilane

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Mascara: intégration de nouvelles spécialités de formation attractives et utiles

Publié par l’APS le : Jeudi, 25 Mai 2023

 

MASCARA - Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a insisté jeudi à Mascara sur l’intégration de nouvelles spécialités de formation à la fois "attractives" et "utiles".

 

Le ministre a mis l’accent, à l'Institut national spécialisé en formation professionnelle "Moudjahid Taïbi Larbi" dans la commune de Tighennif, sur la création de spécialités de formation qui attirent un plus grand nombre de jeunes et tiennent compte des spécificités de la région, dans la perspective de contribuer à la création de postes d’emploi après l’obtention du diplôme.

 

Dans ce contexte, M. Merabi a appelé l’ensemble des médias à accompagner et à soutenir son secteur en faisant la promotion des filières de formation retenues au niveau des centres et instituts de formation auprès des jeunes.

 

Le ministre a également exhorté les directeurs des centres et instituts de formation à travers le pays à signer des conventions de partenariat avec diverses entreprises économiques publiques et privées afin de permettre aux stagiaires de bénéficier de stages pratiques.

 

Lors d’une journée d’études sur "le rôle de l’agriculture pour relever le défi de la sécurité alimentaire" au niveau du même institut national, M. Merabi a fait part, dans une allocution d’ouverture, de la signature de plusieurs accords de partenariat au niveau central et local pour la réalisation d'objectifs conjoints visant l’autosuffisance, devenue un des enjeux majeurs actuels notamment pour assurer la sécurité alimentaire et hydrique.

 

Le ministre a présidé, à l’institut national de formation professionnelle et d’apprentissage "chahid Souih Mohamed" dans la commune de Oggaz, une cérémonie de signature de 4 conventions de partenariat entre la direction de la formation et de l’enseignement professionnels, l’Etablissement public de propreté, la direction du tourisme et de l’artisanat, le complexe industriel de ciment à Zahana et l’unité de l’Algérienne des eaux (ADE).

 

Dans la même commune, M. Merabi a inauguré une exposition dédiée aux réalisations de stagiaires comprenant un stand mettant en valeur les différents métiers.

 

Il a visité également l’institut national spécialisé en formation professionnelle "Chahid Bouhami Belahouel" dans la commune de Mohammadia ainsi que l’Entreprise nationale de peinture implantée dans la commune de Sig et l’entreprise de ciment à Oggaz.

 

Inspectant le centre de formation professionnelle "Berrabah Mustapha" dans la commune de Ghriss, le ministre a insisté sur la multiplication des spécialités agricoles en adéquation avec la spécificité de la région.

 

Lors de sa visite d’une pépinière et d’un atelier de deux artisans, respectivement Arfia Mansour, diplômé de la formation professionnelle, et Bouazza Walid, spécialisé dans la menuiserie-aluminium, les qualifiant de "modèles de réussite à suivre", M. Merabi a valorisé les efforts du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels dans la wilaya.


26/05/2023
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Session nationale des examens professionnels

Dans le communiqué ci-après, publié sur son site (www.mfep.gov.dz), le ministère de la formation et de l’enseignement professionnels informe qu’il organise une session nationale des examens professionnels et que les inscriptions en ligne son ouvertes du 14 mai au 13 juillet 2023.

Pour plus d’informations, prenez attache avec la direction de formation et d’enseignement professionnels de votre wilaya.  

 

إعلان

تعلن وزارة التكوين والتعليم المهنيين، عن تنظيم دورة وطنية للإمتحانات المهنية، فعلى الراغبين في الحصول على إحدى الشهادات التالية: 

    -شهادة الأهلية المهنية (BP Banques)

    – شهادة الأهلية في التأمينات(BP Assuarances)  

    -شهادة التحكم في تقنيات المحاسبة(CMTC)

    -شهادة الاقتصاد والقانون(CED)

 التسجيلات مفتوحة من يوم الأحد 14 ماي إلى يوم الخميس 13 جويلية 2023 ، على مستوى الموقع الإلكتروني للوزارة.

ولتأكيد تسجيلكم، الرجاء التقرب من مديرية التكوين والتعليم المهنيين بالولاية، لإستكمال إجراءات التسجيل.


25/05/2023
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Journée mondiale des abeilles (20 mai)

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Publié le 20.05.2023 dans le Quotidien Le Soir d’Algérie

Par Mahmoud Ameur(*)

 

«Si les abeilles venaient à disparaître, l’humanité n’aurait plus que quatre ans devant elle. »
(Albert Einstein)

«Les abeilles sont en passe d’atteindre leur point de rupture car elles sont contraintes de vivre dans un monde de plus en plus inhospitalier. »
(Spivak et al. 2010)

 

Décidément, notre planète va de plus en plus mal. Aujourd’hui, le citoyen lambda connaît les conséquences dramatiques de l’effet de serre sur l’humanité : sécheresse (rareté de l’eau) ; fortes chaleurs, même en hiver ; montée des eaux des mers et des océans menaçant d’engloutir de grandes mégapoles ; diminution des denrées alimentaires ; extinction de certaines espèces animales et végétales… Comme l’adage populaire dit «un malheur n’arrive jamais seul», voilà que les scientifiques sonnent le tocsin : les abeilles vont disparaître si on ne tente rien pour contrer ce phénomène ! Or, ces insectes (mais aussi certains mammifères comme le papillon, la chauve-souris, les oiseaux) jouent un rôle incommensurable dans l’alimentation des humains. Les abeilles existent dans pratiquement toute la planète, à l’exception des contrées glaciales (pôles nord et Sud), où les conditions climatiques extrêmes ne leur permettent pas de vivre, de s’installer.

Les abeilles sont-elles nombreuses dans le monde ?
Selon certains scientifiques, il y aurait dans le monde 20 000 espèces d’abeilles ; environ 25% d’entre elles semblent avoir diminué de manière significative depuis les années 90. L’espèce la plus connue est l’apis mellifera (ou l’abeille domestique), c’est elle qui produit le miel. L’abeille sauvage, quant à elle, assure un rôle essentiel pour nos écosystèmes : la pollinisation. C’est l’abeille mellifère (ou européenne) qui est élevée par l’Homme à grande échelle. Elle vit dans une ruche, au sein d’une colonie organisée en castes, pouvant parfois compter jusqu’à 80 000 individus en plein été : ouvrières, mâles (ou faux bourdons) et la reine. Dans la ruche, seule la reine pond des œufs, environ 1 500 par jour. Il faut noter que toutes les abeilles ne produisent pas de miel. Ce rôle incombe aux abeilles domestiques (insectes d’élevage) qui en fabriquent beaucoup. On les appelle «abeilles de miel» ou «abeilles mellifères». En Europe, il y a cinq espèces d’abeilles très utilisées en élevage : l’abeille noire, l’abeille italienne, l’abeille autrichienne, l’abeille russe et l’abeille hybride (appelée aussi Buckfast). Cette dernière est issue d’un croisement entre plusieurs races d’abeilles. Cette idée vient du Frère Adam, moine bénédictin de l’abbaye de Buckfast, en Angleterre. C’est une espèce très réputée, très résistante aux maladies et qui a une durée de vie nettement supérieure à celle des autres abeilles.

 

Pourquoi les abeilles sont-elles importantes pour les humains ?
Le grand savant Einstein avait dit : «Si les abeilles venaient à disparaître, l’humanité n’aurait plus que quatre ans devant elle.» Ces insectes sont donc d’une importance capitale pour l’humanité. Le travail des millions d’apiculteurs dans le monde dépend du travail des abeilles. Notre alimentation dépend directement de ces insectes. Rien qu’en Europe, les abeilles sont responsables du développement de plus de 4 000 types de légumes. Véritable maillon de la biodiversité mondiale, elles assurent la pollinisation de plus de 75% des espèces végétales dans le monde. En Europe, ce chiffre grimpe même à 84% en ce qui concerne les cultures. En clair, sans la pollinisation assurée par les abeilles, mais également les autres pollinisateurs (papillons, oiseaux, chauves-souris…), notre alimentation serait bouleversée. La disparition des abeilles menace donc directement notre alimentation. Car sans leur rôle, il n’y aurait pas (ou alors si peu) de légumes, de fruits, d’arachides, d’olives, fèves… Ces insectes assurent aussi la régénération des forêts dont dépendent de nombreuses espèces animales et végétales. «La pollinisation est essentielle à la reproduction des espèces de fleurs qui dépendent donc directement des abeilles. Lors du butinage, les abeilles transportent le pollen d’une plante à une autre, elles permettent à la seconde d’être fécondée et donc de se reproduire.» (Source : apiculture.greepeace.fr). Par conséquent, les abeilles ne sont pas de simples productrices de miel mais elles sont aussi responsables, à l’échelle mondiale, de la pollinisation des cultures de fruits et légumes. Il est donc important de préserver de façon constante le nombre d’abeilles dans le monde. Il convient dès lors de conserver une bonne moyenne de ces agents pollinisateurs naturels pour garantir la reproduction de la flore, la stabilité et la santé de la vie humaine.

 

Pourquoi les abeilles sont-elles menacées d’extinction ?
Ce déclin a commencé il y a plusieurs années. En 2006, certains scientifiques des USA ont constaté que de plus en plus d’abeilles quittaient leur ruche, des apiculteurs se retrouvaient ainsi avec des ruches vides. Toute une colonie d’abeilles a disparu du jour au lendemain. Il s’agirait, selon les scientifiques, du syndrome d’effondrement des colonies (ou SEC), une maladie qui a fait ravage au sein des abeilles aux USA.
En un temps très court, le nombre d’abeilles dans le monde a été fortement réduit ! «En trente ans, près de 80% des insectes auraient disparu en Europe. Les abeilles sont menacées d’extinction en Europe. Le taux de mortalité atteint jusqu’à 80% dans certaines ruches de ce continent. Les pesticides triplent la mortalité des abeilles.» (La Tribune. Eric Andrieu. Octobre 2017).
Le taux d’extinction des abeilles est de 100 à 1 000 fois supérieur à la normale, selon les variétés. (Source : Centre régional d’informations pour l’Europe. Nations unies). En Europe, 40% des colonies d’abeilles ont été décimés en moins de dix (10) ans. Le porte-parole de l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf), Henri Clément, nous donne les motifs concernant ce phénomène : «Une abeille peut se nourrir de pollen contenant jusqu’à sept pesticides différents. Les dangers induits par ceux-ci : ralentissement du développement de l’insecte, affaiblissement de ses défenses immunitaires, malformations, mais également une perte d’orientation et une incapacité à reconnaître les fleurs. Généralement, après avoir butiné une fleur traitée, l’abeille meurt avant d’avoir pu retourner à sa ruche.» Selon les scientifiques, la disparition des abeilles et d’autres pollinisateurs (mammifères, oiseaux…) serait causée par plusieurs facteurs : l’activité humaine ; le climat ; les pesticides ; les maladies (le varroa) ; (parasites) ; le frelon asiatique ; la guêpe velutina...
D’après les chiffres du Parlement européen, un tiers des espèces d’abeilles et de papillons sont en déclin. Les chauves-souris sont également menacées (17%).
On affirme qu’en Europe, il manque 13 millions de ruches pour favoriser la pollinisation. On accuse les multinationales de l’agrochimie (produisant les pesticides) d’être derrière cette catastrophe.

 

Les facteurs engendrant l’extinction des pollinisateurs
La faute incombe à l’activité humaine : pratiques agricoles intensives ; utilisation à outrance de pesticides ; d’herbicides…
L’utilisation à outrance des pesticides (herbicides ; fongicides) crée des environnements moins favorables au développement des abeilles, ainsi qu’une forte diminution de la nourriture disponible pour leur alimentation.
Le réchauffement climatique contribue pour une large part au déclin des abeilles et autres pollinisateurs : sécheresse ; hausse des températures ; inondations ; saisons de floraison perturbées.
Accéléré par le dérèglement climatique, le déclin des pollinisateurs met en danger l’ensemble de la biodiversité et pourrait entraîner de graves conséquences pour l’agriculture à l’échelle mondiale.
Les abeilles ont aussi un ennemi de taille, redouté des apiculteurs : le varroa, parasite qui se loge à l’intérieur même des ruches. Ce parasite provoque une destruction massive des abeilles. Il existe aussi d’autres prédateurs comme le frelon asiatique et la guêpe velutina. Ces insectes venus d’Asie sont impitoyables face aux ouvrières des ruches. Ils les tuent pour détruire toute une lignée dans une ruche. Ces redoutables ennemis des abeilles provoquent la destruction des ruches engendrant une perte considérable de la récolte du miel. Selon certains chercheurs, les stocks de miel dans le monde sont en baisse depuis 2015, allant même jusqu’à 30% par an dans certaines régions. Avec un taux annuel de 30% de mortalité, des milliers d’abeilles, voire même plus trouvent donc la mort chaque jour.
L’avancée technologique est aussi mise à l’index. Aussi étonnant que cela puisse paraître, les ondes électromagnétiques émises par les réseaux téléphoniques et les réseaux internet (5G) seraient aussi nocives pour les abeilles.

 

Pourquoi l’ONU et la FAO ont-elles décidé de consacrer une journée mondiale aux abeilles ?
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’ONU ont décidé de consacrer une journée mondiale (20 mai) aux abeilles pour certaines raisons. D’abord, il s’agit d’attirer l’attention de tous sur le rôle majeur que jouent les pollinisateurs pour les humains. Il convient de préciser que la pollinisation est un processus fondamental qui permet la reproduction de 90% des plantes sauvages à fleurs du monde, ainsi que 75% des cultures vivrières. Selon la FAO, «84% des récoltes mondiales destinées à la consommation humaine dépendent des abeilles ou d’autres insectes pour leur pollinisation en vue d’accroître leurs rendements et leur qualité. Les abeilles pollinisent en outre plus de 170 000 variétés de plantes permettant à notre écosystème d’exister. Il est donc primordial de surveiller leur déclin et de freiner la perte de la biodiversité et la dégradation des écosystèmes». Sources FAO. 2023.
Un autre motif a poussé ces organisations internationales à choisir le 20 mai pour célébrer cet évènement. Le 20 mai est la date de naissance d’Anton Jansa, Autrichien, pionnier de l’apiculture moderne. Il a su rendre hommage aux abeilles en appliquant des techniques agricoles innovantes et en démontrant surtout que ces insectes sont capables de s’entretenir et d’assurer leur survie, sans l’intervention de l’Homme. Cette manifestation internationale a donc pour but de faire prendre conscience à tout le monde de la nécessité de protéger les abeilles et leurs colonies, toutes variétés confondues. (Source : blog de l’apiculteur).

 

Feuille de route de l’ONU pour protéger les abeilles
Pour lutter contre le déclin des abeilles et autres pollinisateurs, l’ONU invite fortement les agriculteurs et apiculteurs à ne pas employer de pesticides toxiques pour les écosystèmes, à planter des haies, mais aussi à diversifier les cultures. Quant aux gouvernements, ils sont appelés à tenir davantage compte des communautés locales pour prendre leurs décisions, notamment les «populations autochtones qui connaissent et respectent les écosystèmes et la biodiversité». Les changements souhaités pour préserver les pollinisateurs doivent être suffisamment incitatifs ; y compris via des incitations financières. (Source : Journée mondiale des abeilles 2022 : Volons à leur secours ! Cecile, mai 2022). Les citoyens sont aussi mis à contribution. Chaque individu est invité à adopter des gestes simples (bonnes attitudes) pour permettre de préserver les pollinisateurs : à fleurir par exemple les balcons et les jardins avec un ensemble diversifié de plantes, parrainer une ruche, prévoir un toit pour les abeilles. Le citoyen doit s’abstenir d’utiliser des pesticides, herbicides et autres fongicides dans son jardin. Il est également invité à entamer une large action d’information auprès de ses voisins, membres de sa famille, au travail, pour mettre en exergue le rôle primordial joué par les abeilles, les oiseaux et autres mammifères dans la pollinisation des récoltes (fruits et légumes).

 

En Europe, 1 million de signatures pour sauver les abeilles
En Europe, des citoyens ont décidé de lancer une initiative pour sauver les abeilles. L’Initiative citoyenne européenne (ICE), baptisée «Save Bees and Farmers» (Sauvons les abeilles et les agriculteurs), a été lancée en octobre 2022. Cette action a pour but de défendre les abeilles. Les citoyens de plusieurs pays européens ont signé une telle pétition. La Commission européenne a indiqué que le nombre a officiellement dépassé un million de signatures collectées (1; 2). L’objectif de cette pétition est d’interdire d’ici 2035 la totalité des pesticides de synthèse. Ces produits chimiques «ont conduit les écosystèmes au bord de l’effondrement», souligne le texte de la pétition. (Source : We demain. Florence Santrot. Octobre 2022)

 

En guise de conclusion
L’humanité doit prendre réellement conscience du grave danger qui guette les abeilles et les autres pollinisateurs. Dans cette optique, des mesures idoines doivent être prises pour protéger efficacement ces insectes. L’implication de tout un chacun est nécessaire (gouvernants et citoyens). Le cas échéant, nous allons vers une catastrophe irréversible.
M. A.

(*) Chef de service régional du travail, à la retraite, ex-correspondant de presse.

Sources

Albert Einstein, physicien américain d’origine allemande.
Anton Jansa, pionnier de l’apiculture moderne. Il était professeur d’apiculture à la Cour de Vienne /Autriche.
Spivak, professeur de littérature, Université Columbia, USA.
Dictionnaire des citations. Larousse.
La disparition des abeilles menace notre sécurité alimentaire Les Échos AFP Philippe Hugen. Novembre 2022.
La disparition des abeilles en 10 chiffres, Job Impact, Marie Julie Simon.
Journée mondiale des abeilles : «Volons à leur secours !» Conso Globe Ma Planète. Cecile. Mai 2022.
Combien d’espèces d’abeilles existe-il dans le monde ? Apicoltura Laterza.
Combien d’abeilles meurent par jour ? 1 001 abeilles. Blog. Christophe 20 janvier 2022.
Les abeilles sont menacées d’extinction en Europe. La Tribune. Eric Andrieu 19/10/2017.
Journée mondiale des abeilles. Site BNF.
«Nos abeilles se meurent et leur disparition est une menace pour nous.» Centre régional d’information pour l’Europe occidentale. Nations unies.
Le point sur la Journée mondiale des abeilles. Site : Le blog apiculteur.


21/05/2023
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Tindouf: Tabler sur la formation en mode d’apprentissage de 70% des stagiaires

Publié par l’APS le : Mardi, 16 Mai 2023

 

TINDOUF - Le secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels table sur la formation de 70% des stagiaires en mode d’apprentissage en adéquation avec les objectifs assignés des réformes que connait le secteur, a souligné mardi à Tindouf, le ministre de ce département Yacine Merabi lors d’une visite de travail dans la wilaya.

 

"Il appartient d’œuvrer à former 70% des inscrits dans les établissements de la formation professionnelle en mode d’apprentissage en application des réformes que connaît le secteur depuis le début de cette décennie", a affirmé M. Merabi en marge de l’inspection des structures de formation relevant de son département dans le cadre de sa visite de travail dans la wilaya de Tindouf.

 

Le ministre a rassuré que, pour ce faire, tous les moyens humains et matériels nécessaires seront mobilisés pour atteindre les objectifs escomptés à la faveur de l’élaboration d’un paquet de mesures réglementaires et organisationnelles afférentes au mode d’apprentissage.

 

M. Merabi a, à ce titre, mis en avant l’importance que revêt le mode d'apprentissage au titre de la stratégie du secteur axée sur la réalisation d’une formation en adéquation avec les exigences de la modernité, répondre aux attentes du marché de l’emploi en termes de main-d’œuvre qualifiée et de s’aligner aux mutations technologiques que connaissent les différents métiers et spécialités de formation.

 

Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels a procédé, lors de sa visite dans la wilaya en compagnie des autorités locales, à l’inauguration de l’Institut national spécialisé de la formation professionnelle de Tindouf, baptisé au nom du défunt Moudjahid Mohamed Merzougui.

 

Localisé au chef-lieu de wilaya, cet établissement, devant ouvrir ses portes en prévision de la prochaine rentrée professionnelle d’octobre 2023, offre 250 places pédagogiques et des équipements socio-pédagogiques à la satisfaction des pensionnaires locaux, des stagiaires hors-wilaya et ceux issus de pays africains, dont la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

 

Sur site, M. Merabi a présidé une cérémonie de signature de deux conventions de partenariat entre son secteur et celui de l’énergie et des mines de la wilaya portant formation des apprentis dans les disciplines minières au niveau du gisement de Ghar-Djebilet. La seconde convention a été signée avec la Conservation des forêts portant introduction des  filières de développement et de mise en valeur de l’arganier et ses produits, dont l’huile.

 

Une exposition sur les opportunités offertes par les entreprises accueillant les apprentis et artisans affiliés à la Chambre d’artisanat et des métiers (CAM) a également été visitée par le ministre qui s’est, à cette occasion, enquis des préoccupations et suggestions liées aux conditions de développement de leurs activités dans cette wilaya frontalière dans l’extrême Sud-ouest du pays.

 

S’exprimant en marge d’une journée d’information sur les textes relatifs à l’évaluation et la distinction de la formation par apprentissage, le ministre a indiqué que "cette rencontre entre dans le cadre des campagnes de vulgarisation menées régulièrement, à diverses échelles, par le secteur en coordination avec les acteurs et partenaires du mode de formation par apprentissage".

 

Cette rencontre, a-t-il ajouté, est mise à profit pour examiner les modalités d’évaluation et de distinction du mode d’apprentissage, toutes qualifications, à la faveur de l’introduction des normes d’évaluation des disciplines de base, spécialisées et d’autres de formation complémentaire.

 

Après avoir suivi un exposé faisant le point sur le secteur de la formation à Tindouf, le ministre a indiqué que "l’encadrement actuel n'est pas proportionnel au nombre accru des stagiaires", avant de souligner "la nécessaire révision de cette situation à laquelle font face les établissements de la formation au niveau du territoire national".

 

M. Merabi qui s’est rendu au centre de la formation "Mohamed Belouizdad", sis dans la région de Tindouf-Lotfi, a procédé à la pose de la première pierre d’un demi-pensionnat, avant de visiter le centre "Taleb Abderrahmane" abritant la maison d’accompagnement.

 

Le ministre a, au terme de sa visite dans la wilaya de Tindouf, inspecté la centrale électrique solaire et s’est enquis des conditions de formation des apprentis.


17/05/2023
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YACINE MERABI À BOUMERDÈS : «Nous accompagnerons les jeunes et les entreprises agricoles»

Publié le 11.05.2023 dans le Quotidien Le Soir d’Algérie

Par ABBACHI L

 

Yacine Merabi, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, a eu une longue journée de travail dans la wilaya de Boumerdès.

Selon le programme que lui a concocté la directrice de la formation et de l’enseignement professionnels (DFEP) de la wilaya, Saliha Menzou, le ministre, qu’accompagnait le wali, Yahia Yahiaténe, a fait pas moins de 9 escales.

Il a commencé son périple à travers la wilaya de Boumerdès, tôt dans la matinée de ce mardi, par visiter toutes les classes et ateliers d’apprentissage du centre de formation pour les personnes aux besoins spécifiques de Corso.

Sur place, Mme Menzou et le directeur de la santé et de la population (DSP), Said Ouabbés, ont signé une convention par laquelle la DSP aidera à la formation de techniciens biomédicaux et s’engage, dans le même contrat, à recruter ces futurs diplômés. Mais c’est l’escale d’El Kerma à l’est de la ville de Boumerdès qui a été la plus chargée pour le ministre et les autorités qui l’accompagnaient.

En effet, la salle de conférences de l’Institut national spécialisé de formation professionnelle (INSFP) — activant dans les secteurs du tourisme et de l’hôtellerie — accueillait les délégués de 58 wilayas venus participer au programme de numérisation de toutes les activités (pédagogie, ressources humaines, gestion administrative et financière, relation avec les autres institutions…) du secteur de la formation professionnelle. «Ce n’est pas seulement la numérisation des bureaux, mais c’est un projet légitime pour faciliter la gestion», a affirmé Merabi en procédant à l’ouverture de ce conclave technique.

Par ailleurs, 7 autres conventions ont été signées entre divers partenaires. L’une consacre le jumelage entre les IEP (instituts d’enseignement professionnel) des wilayas de Blida, Boumerdès et Tizi-Ouzou. Les signataires s’engagent à harmoniser leurs programmes d’enseignement professionnel. Deux autres contrats concernent l’instauration de relations entre la DFEP et deux hôtels privés.

Le secteur de la formation professionnelle ne lésine pas sur les efforts pour adapter la formation aux besoins spécifiques de la région. Dernière adaptation : des formations sont lancées dans le domaine du dessalement d’eau de mer.

À l’occasion de sa présence dans cette wilaya qui s’est dotée, rappelons-le, d’une station de 100 000 m3/jour, en production, d’une seconde station de 300 000 m3/j en construction et d’une troisième de 80 000 m3/j qui sera livrée incessamment, le ministre a donné le signal de départ d’une caravane de stagiaires vers la station de dessalement de Cap-Djinet. Il est évident que ce tissu d’unités de production d’eau de mer dessalée a besoin de main-d’œuvre qualifiée pour l’entretenir.

 

De plus, l’Algérie veut maîtriser tout le processus de production de cette eau. C’est aussi une manière de se donner un label dans l’industrie de dessalement de l’eau de mer.

La politique d’adaptation des formations aux besoins des secteurs d’activités — agriculture, pêche, tourisme et petites et moyennes industries — a donné des résultats probants dans cette wilaya. Avant de quitter l’INSFP, le ministre a visité une vingtaine de stands où étaient exposés divers produits de l’artisanat faits en majorité par des anciens stagiaires, des femmes notamment, des centres de formation.

Le visiteur notera qu’il y a un potentiel de production qui est en mesure de valoriser les produits du terroir, pour peu que l’on consente à aider ces jeunes à créer de petites entreprises, souvent familiales. «Je souhaite m’installer durablement, mais je suis confrontée à la question du local. Je ne peux pas louer chez les privés, c’est trop cher. Si l’État m’aide, je me lance», nous a confié une jeune femme.

Avant de quitter le centre de formation d’El Kerma, le ministre a fait une brève déclaration disant en substance que, «la sécurité alimentaire est l’un des objectifs de notre secteur. De ce fait, nous veillerons sur les métiers d’agriculture et de vétérinaire. Nous accompagnerons les jeunes et les entreprises agricoles. Nous veillerons également sur la protection et l’évolution des bonnes semences qui, par le passé, ont failli disparaître pour nous laisser devant la menace de la faim».


14/05/2023
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